
Séance spéciale Le 7e genre/Retour à l'écran L'AMOUR VIOLE (1978) de Yannick Bellon
mercredi 26 novembre 20:30
→ 23:30
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Le 7e Genre, Le Brady Cinéma
Le Brady Cinéma
39 boulevard de Strasbourg - Paris
39 boulevard de Strasbourg - Paris
Séance spéciale 'Le 7e genre'/'Retour à l'écran' dans le cadre d'un colloque international (27-28 novembre 2025) à l'occasion des dix ans de la revue 'Genre en séries : cinéma, télévision, médias'
https://ircav.fr/.../metoo-francais-dans-le-cinema-et.../
L'AMOUR VIOLE (1978)
de Yannick Bellon
Nicole, infirmière à Grenoble, est violée un soir par quatre hommes. Traumatisée, elle pense ne jamais pouvoir se remettre de ce choc. Sur les conseils d'une amie, elle finit tout de même par porter plainte afin que cette affaire puisse avoir une suite judiciaire.
"L’Amour violé raconte l’histoire d’un fait divers. Un fait divers criminel, puisqu’il y a crime au regard de la loi là où il y a viol. Et c’est un crime que nous montre Yannick Bellon. Elle nous le décrit avec soin. Elle ne procède ni par ellipse ni par litote. Voici l’agression, le rapt, les insultes, les gifles, les coups, les larmes, les cris, la brutalité de l’acte, des actes sexuels. Et voici les conséquences physiques : le corps blessé, souillé, sali ; et, plus graves encore, les conséquences morales. (...) Mais pareil crime cesse, pour trop de gens, d’être criminel à cause de sa banalité même. Les chiffres, les statistiques le répètent : le viol participe d’une violence générale ordinaire. Yannick Bellon le situe donc en milieu très ordinaire. Cela se passe à Grenoble et dans la banlieue de Grenoble comme cela pourrait se passer n’importe où en France. Le lieu n’intervient en rien – que pour permettre d’assez fraîches et reposantes images de week-end dans la neige. La violée, son fiancé, ses amis sont des gens du modèle courant. Les violeurs aussi. Ni loubards voyous, ni marginaux inquiétants." (Jean Louis Bory - Le Nouvel Observateur).
Nos invitées : Aurore Renaut, maîtresse de conférences en études cinématographiques et audiovisuelles, enseignante à l’Institut européen de cinéma et d’audiovisuel, et Cécile Farkas, directrice de programmation à Doriane Films et chez CapuSeen.
https://ircav.fr/.../metoo-francais-dans-le-cinema-et.../
L'AMOUR VIOLE (1978)
de Yannick Bellon
Nicole, infirmière à Grenoble, est violée un soir par quatre hommes. Traumatisée, elle pense ne jamais pouvoir se remettre de ce choc. Sur les conseils d'une amie, elle finit tout de même par porter plainte afin que cette affaire puisse avoir une suite judiciaire.
"L’Amour violé raconte l’histoire d’un fait divers. Un fait divers criminel, puisqu’il y a crime au regard de la loi là où il y a viol. Et c’est un crime que nous montre Yannick Bellon. Elle nous le décrit avec soin. Elle ne procède ni par ellipse ni par litote. Voici l’agression, le rapt, les insultes, les gifles, les coups, les larmes, les cris, la brutalité de l’acte, des actes sexuels. Et voici les conséquences physiques : le corps blessé, souillé, sali ; et, plus graves encore, les conséquences morales. (...) Mais pareil crime cesse, pour trop de gens, d’être criminel à cause de sa banalité même. Les chiffres, les statistiques le répètent : le viol participe d’une violence générale ordinaire. Yannick Bellon le situe donc en milieu très ordinaire. Cela se passe à Grenoble et dans la banlieue de Grenoble comme cela pourrait se passer n’importe où en France. Le lieu n’intervient en rien – que pour permettre d’assez fraîches et reposantes images de week-end dans la neige. La violée, son fiancé, ses amis sont des gens du modèle courant. Les violeurs aussi. Ni loubards voyous, ni marginaux inquiétants." (Jean Louis Bory - Le Nouvel Observateur).
Nos invitées : Aurore Renaut, maîtresse de conférences en études cinématographiques et audiovisuelles, enseignante à l’Institut européen de cinéma et d’audiovisuel, et Cécile Farkas, directrice de programmation à Doriane Films et chez CapuSeen.
Réservation : https://www.lebrady.fr/reserver/F631933/